L’importance de l’inclusivité pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) réussie – Analyse d’éducation permanente

L’importance de l’inclusivité pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) réussie – Analyse d’éducation permanente
  • Analyses et études d'éducation permanente

Dans de nombreux pays, les précipitations sont très variables, voire insuffisantes. Pourtant, la production alimentaire continue d’être presque exclusivement pluviale. Lorsqu’il n’y a qu’une seule saison de croissance, les agriculteurs·trices sont donc plus vulnérables aux précipitations irrégulières et aux sécheresses, ce qui se traduit par de faibles rendements et revenus. L’agriculture pluviale limite la production et la rentabilité des petits exploitant·es, en particulier dans le contexte du changement climatique ; elle est donc associée à une insécurité alimentaire plus élevée, à une alimentation de mauvaise qualité et à une forte variabilité saisonnière des régimes alimentaires. Dans nos pays de coopération, l’irrigation contribue à la résilience des producteurs·trices en préservant leur sécurité alimentaire et leur nutrition en période de sécheresse.

Actuellement, seulement 6% des terres arables en Afrique sont irriguées et, en moyenne, la superficie équipée pour l’irrigation n’a augmenté que de 1,5% entre 1990 et 20152. En Europe, l’agriculture irriguée est un facteur d’intensification, afin d’augmenter les rendements, pallier le manque d’eau de pluie, et permettre de sécuriser et maintenir les exploitations agricoles. Mais l’actualité récente des oppositions aux projets de méga-bassines en France a révélé l’importance d’un accès inclusif aux ressources en eau.

 

Une analyse de Christophe Goossens, chargé de programme chez Eclosio

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